Gros oeuvre

05/07/2021

Les matériaux utilisés en maçonnerie

Tout savoir sur les matériaux de construction

La qualité des matériaux de construction a une incidence directe sur la capacité de la structure de résister aux charges et contraintes, sur la solidité de l’ouvrage et sur le rendu esthétique final du bâti. Vous voulez faire un choix éclairé ? Faisons un tour d’horizon des matériaux utilisés en maçonnerie, de leurs propriétés et de leur application.

La maçonnerie et les principaux matériaux utilisés

La maçonnerie se définit comme l’art de bâtir une construction en assemblant différents matériaux, liés ou non par un mortier. On inclue également dans les travaux de maçonnerie l’habillage des ensembles participant à la tenue du bâti face aux agressions externes, comme par exemple la pose d’enduit.

On distingue plusieurs grandes catégories de matériaux utilisés en maçonnerie : les éléments corps minéraux et végétaux (la pierre, la brique, le parpaing, la paille) ; les liants, servant à réaliser un mortier (l’argile, le ciment, la chaux, le plâtre) ; les mortiers, obtenus suite au mélange d’un liant et d’agrégats avec de l’eau (le mortier de chaux, le mortier de ciment) ; les bétons ; les agrégats (le sable, les graviers) ; les additifs ou adjuvants (les accélérateurs de prise, les hydrofuges, les plastifiants, les retardateurs de durcissement) ; les enduits (l’enduit de lissage, l’enduit de rebouchage).

Voyons maintenant les matériaux de construction les plus indispensables en maçonnerie.

La pierre et la brique

La pierre est utilisée dans la construction des bâtiments depuis la nuit des temps. Extrêmement durable, elle apporte beaucoup de caractère à votre maison. Elle peut être brute ou taillée, et il en existe une multitude de variétés comme le granit, les pierres calcaires, les grès… Malheureusement, son prix n’est pas à la portée de tous les portefeuilles.

La brique est également un matériau populaire depuis longtemps. Elle est fabriquée à partir d’argile, avec ou sans additifs, que l’on moule et cuit au four. C’est donc un matériau naturel, mais aussi un bon isolant phonique et un régulateur thermique, qui conserve la chaleur en hiver et la fraîcheur en été. Les briques peuvent être pleines ou creuses, et existent en plusieurs tailles et formats.

Le parpaing et le béton cellulaire

Le parpaing, communément appelé bloc béton, est un matériau en forme de parallélépipède, composé de ciment, de gravier, de sable et d’eau. Naturel et recyclable, il est aussi bon marché. Son autre avantage est sa grande longévité, car il est incombustible, résistant à l’usure et aux intempéries. En revanche, on peut lui reprocher ses faibles performances en termes d’isolation thermique et acoustique. Les murs en parpaings demandent donc la pose d’un isolant par l’extérieur ou par l’intérieur.

Le béton cellulaire, en revanche, offre une très bonne isolation en raison de sa composition bien différente de celle des parpaings. En effet, ce matériau très répandu en Europe du Nord, est un mélange de chaux, de sable, de ciment, d’eau et d’une poudre d’aluminium qui lui permet de capturer de petites bulles d’air. Cet air inerte occupe 80% du volume du bloc de béton et joue le rôle d’isolant. La marque Ytong, spécialiste en la matière, propose une large gamme de produits en béton cellulaire pour tous types d’application, du gros œuvre à la réalisation de cloisons coupe-feu. Thermo, le mur bioclimatique de Ytong, offre une isolation renforcée et permet de concevoir des maisons passives. Il préserve la qualité de l’air et le confort des habitants, tout en garantissant des dépenses énergétiques minimales.

Le ciment, le béton et le mortier

Pour un non-professionnel, difficile parfois de distinguer ces matériaux et pourtant c’est assez simple. Le ciment est un ingrédient, il n’est jamais utilisé seul, mais toujours dans des recettes dans lesquelles on trouve d’autres composants. On l’utilise notamment pour fabriquer du mortier et du béton. Il existe des ciments naturels et des ciments artificiels.

Le béton est un mélange de ciment, de sable, de granulats et d’eau. On l’utilise pour réaliser le gros œuvre, par exemple, pour couler une dalle. Il existe du béton prêt à l’emploi, mais le maçon peut aussi en faire lui-même avec les ingrédients de base, dont le ciment. La marque Eqiom propose, par exemple, du ciment hautes performances qui est préconisé pour les travaux nécessitant des résistances élevées. Ce ciment permet, notamment, de réaliser du béton pour la création des planchers, des chapes et des ouvrages en béton armé (poutres, poteaux) ou pour le montage des murs.

ciment hautes performances eqiom

Pour obtenir un mortier, on mélange du ciment, du sable et de l’eau. D’autres ingrédients peuvent aussi faire partie de la recette, comme de la chaux, des résines synthétiques, des solutions hydrofuges, etc. Le mortier peut avoir différents usages : créer une chape, sceller des éléments, faire office de colle (pour coller du carrelage, monter des briques), servir d’enduit… Le mortier pour ragréage et lissage en intérieur de Weber sert au ragréage des sols et offre une prise rapide. Autolissant, il assure une finition parfaite et peut s’utiliser sur des dalles béton ou des chapes ciment, mais aussi sur des planchers chauffants ou des éléments en béton préfabriqués.

mortier pour ragréage et lissage en intérieur de Weber

L’enduit de façade

L’enduit est un mortier qui assure la protection de la maçonnerie et joue un rôle décoratif. Certains types d’enduits permettent aussi de ragréer, reboucher et réparer la maçonnerie abîmée. Sur une maçonnerie neuve, on peut utiliser un enduit monocouche, hydrofuge et en même temps coloré. Dans le cas contraire, il vous faudra utiliser un gobetis d’accrochage et un corps d’enduit avant d’appliquer un enduit de parement.

Les matériaux de construction sont la base de votre maison : ils ne peuvent pas être changés au cours des travaux de rénovation, à moins de détruire pour reconstruire. En les choisissant, prenez en compte tous les critères nécessaires et n’oubliez pas que les matériaux bon marché peuvent réduire la durée de vie de l’ouvrage.

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